Alva Gaudin

Alva commence la danse contemporaine à l’âge de huit ans, au conservatoire, conjointement à une formation musicale en piano classique.  A 17 ans, elle obtient son certificat d'études chorégraphiques. En parallèle de ses études de médecine, elle poursuit la danse et travaille avec les chorégraphes Andy de Groat (2002, 2003, 2008) et Hervé Diasnas (2008). 

En 2007, Alva rencontre Frey Faust et l’Axis Syllabus, et avec lui le Contact Improvisation, dont elle approfondira encore la pratique avec Nita Little à partir de 2013, jusqu’à intégrer l’ISSC en 2020 (Institute for the Study of Somatic Communication, voir Nita Little ), ainsi qu’avec divers enseignants comme Alex Guex, Jörg Hassman, Ray Chung, Mirva Mäkinen, …

En 2007, Alva rencontre également la danse d’improvisation avec Emmanuel Grivet et en nourrit sa pratique depuis, avec Anna Pietsch, Patricia Kuypers, Franck Beaubois, Marie Desoubeaux, Anne Mutuel.

Depuis 2020, Alva s’implique de plus en plus dans la transmission de ce qu’elle a reçu et continue de développer ses champs de recherche, tant dans le domaine du contact impro, de la danse d’improvisation et de la composition chorégraphique.

En 2024, Alva renoue avec la danse d’interprétation en dansant des pièces de Denis Plassard et de Marinette Dozeville. Elle précise son attrait pour la création chorégraphique auprès de Patricia Kuypers, Franck Beaubois et Gisèle Gréau. Elle intègre le Centre Chorégraphique James Carlès à Toulouse pour préparer l’E.A.T. en danse contemporaine.

Alva anime chaque semaine un cours de danse improvisation à Plaisance-du-Touch et au FEPEB un atelier Danse et Poésie, en partenariat avec Stefan Neuwirth.

Pour tous renseignements et inscriptions : assoteyaso5@gmail.com

Site : https://teyaso5.wordpress.com  

Perline Aglaghanian 

Perline est danseuse et performeuse originaire d'Etampes en Essonne. Débutant ses études en histoire et architecture, elle s'est ensuite immergée dans le champ large de la performance et de l’improvisation. Elle a étudié la danse, le théâtre et la performance à l'Université de Strasbourg et a alors co-créé un collectif d'artistes pluridisciplinaire basé sur l'improvisation. Son intérêt se porte alors sur la performance in-situ créant une interaction forte avec le lieu et ses histoires multiples.  

Elle arrive dans la pratique du contact-improvisation d’abord par le biais de la “danse contemporaine” puis découvre en 2015 la spécificité de cette recherche lors d’une jam à Toulouse. La pratique du c-i va alors être un lieu-ressource continu et d’expérimentations,qui se prolonge dans son activité artistique.  

Elle apporte une grande importance à la dynamique relationnelle de la performance et invite le public à être dans un état actif de perception et d'imagination. Son travail a été marqué par des rencontres décisives comme celle de Sofia Diaz et Vitor Roriz auprès desquelles elle a suivi un accompagnement à la création. Des rencontres plus courtes mais inspirantes comme Alex Cassal, Tiago Rodriguez et Joao Fiadeiro ont particulièrement nourri son rapport à la composition, la fiction et le documentaire.

Elle ressent le besoin de continuer la recherche en danse et intègre le master Savoirs du Corps Dansant à l’Université de Nice où elle va inscrire sa recherche autour de l’improvisation et de la psychiatrie institutionnelle, où elle a pu s'imprégner de la pédagogie du contact-improvisation pour aborder la relation de soin.  

Elle approche le contact-improvisation comme une pratique de recherche, ne se limitant pas à l’étude du partage du poids mais comme un espace-laboratoire, micropolitique du mouvement. 

Iris Gravemaker 

Après une licence en psychologie en 2016 à Amsterdam, Iris Gravemaker s’interroge sur le passage d'un mode de pensée intellectuel et analytique à une façon plus expérientielle et incarnée d'aborder le monde. 

Cela l’amène à s’intéresser au mouvement d’un point de vue artistique pour explorer plus profondément l'expérience physique. 

De 2017 à 2019, elle suit une formation de professeuse de danse improvisée à temps partiel dans l'association Strooom à Amsterdam. En 2020 elle intègre le programme Dance Intensive de Tanzfabrik à Berlin. 

En 2021, elle poursuit sa formation à Toulouse dans le cycle de perfectionnement pour danseur.euse.s professionnel.le.s Extensions de La Place de la Danse où elle a pu approcher le travail des chorégraphes Jan Martens, Arno Schuitemaker, Julie Nioche, Sylvain Huc, La Zampa, Patricia Kuypers, Pol Pi, Catherine Contour, Katerina Andreou, Florencia Demestri & Samuel Lefeuvre.

La recherche d’Iris Gravemaker s’intéresse particulièrement à des collaborations de projets d’intégration et d’inclusion en France et en Allemagne.

Alice DUTREUIL-NOUCHIMOWITZ (A.D.N.)

Alice grandit entourée de musiciens et apprend dès son plus jeune âge, sans discontinuer, toutes sortes de danses, du classique au rock, en passant par les claquettes, le jazz, l’afro-contemporain… ce qui fait d’elle une danseuse hybride et plurielle. 

Elle obtient une licence de psychologie à l'université de Montpellier et axe ses recherches autour des liens corps/esprit. Par la suite elle étudie au conservatoire de région de Perpignan la danse contemporaine et fait partie d’un laboratoire d’improvisation mouvement-son, années durant lesquelles elle performe et participe à des créations, notamment avec les compagnies Actes d’Annick Charlot et Caravane de Véronique Barrier. 

Elle découvre en 2013 le contact improvisation (CI) et le Body-Mind-Centering (BMC), pratiques qui la font voyager à la rencontre de danseurs du monde entier. Elle étudie notamment avec Nancy Stark Smith, Karen Nelson et Nita Little, précurseures du CI. 

Ces approches du corps, des intelligences corporelles, du mouvement et de la relation au monde environnant, lui offrent ses principaux axes d’expérimentation autour de l’improvisation solo et collective, notamment au sein d’un collectif international de danseurs et musiciens improvisateurs. Elle s’intéresse aux hybridations et aux rencontres de styles de danse et entre toutes formes d’art. 

Elle participe et initie des performances dans des espaces dédiés et dans l’espace public, et collabore avec d’autres artistes, entre autres avec la plasticienne Caroline Milin et le collectif Poezic, ainsi qu’avec le cinéaste Vincent Moon. 

Elle enseigne depuis 2016 l’improvisation et le CI. Elle aborde la danse comme un art de la présence et de l’incarnation : "La danse me permet de danser avec l’imprévisible et l’invisible, elle est un passage relationnel et expressif avec le vivant, avec ce qui me traverse et m’environne."

Axelle Saury

Très jeune, le corps se fait sentir, l'écoute se tend vers lui. La pratique du yoga aide la posture à s'étirer et le goût d'aller plus loin l'amène à entrer à l’École Française de Yoga (E.F.Y.) à Paris. L'enseignement y est très large, de la pratique posturale à l'étude anatomique comme de la philosophie aux spiritualité de l'Orient et de l'Occident.

Le corps continue à appeler jusqu'à découvrir l'ostéopathie fonctionnelle, sensitive et toujours ce goût d'aller plus loin ... Elle apprend l'ostéopathie au CREDO de Toulouse, une approche fonctionnelle et des flux subtils puis suit une formation en approche tissulaire avec Pierre Tricot à Grandjean. Ces 2 méthodes sont en lien avec la conscience des cellules, l'intelligence du corps.

En parallèle, elle pratique l'Aïkido avec Franck Noël, et plutôt qu'être martiale, elle s'esquive en spirales ... et de spirales en spirales rencontre le contact impro avec Nien Marie Chatz, une des fondatrices de l'association I.C.I., en 2008. Le C.I. est une des rencontres essentielles de sa vie. D'autres approches suivent (Matthieu Gaudeau, Alex Guex ...). 

Et une grande implication dans l'association I.C.I. comme une évidence ... 

Maryline David

Anthropologue de formation, Maryline rédige une thèse sur les processus d’apprentissage dans une école de théâtre à Singapour où elle se forme aux arts traditionnels asiatiques et à des techniques contemporaines de jeu. Puis, elle se spécialise dans la danse et la musique indonésienne à Java et à Paris où elle participe à de nombreux spectacles de la compagnie Pantcha Indra. En 2020, elle rentre au CFMI de Tours et devient musicienne intervenante dans des écoles, crèches et écoles de musique notamment de pédagogie active Willems. Elle dirige des chorales d’enfants, accompagne le chant à la guitare et chante elle-même dans des ensembles polyphoniques.

En 2024, elle intègre une formation conventionnée de danse contemporaine, jazz et classique à Art Danse (Toulouse) tout en continuant à pratiquer les danses traditionnelles et le contact improvisation, découvert il y a cinq ans et exploré à Tours (2drôles2danses), Quimper (les pieds dans l'eau), Paris (ANQA, LOLM...), Freibourg (Matan Levkowich...) et ... Toulouse (ICI)